Die Seele der Dichter

Ein Chanson, das mir seit Tagen im Kopf rumschwirrt. Melancholisch – traurig… Erinnerung aus alten Zeiten… Warum ist es plötzlich so präsent ??

L’âme des poètes

Longtemps, longtemps, longtemps
Après que les poètes ont disparu
Leurs chansons courent encore dans les rues
La foule les chante un peu distraite
En ignorant le nom de l’auteur
Sans savoir pour qui battait leur cœur
Parfois on change un mot, une phrase
Et quand on est à court d’idées
On fait la la la la la la
La la la la la la

Longtemps, longtemps, longtemps
Après que les poètes ont disparu
Leurs chansons courent encore dans les rues
Un jour, peut-être, bien après moi
Un jour on chantera
Cet air pour bercer un chagrin
Ou quelque heureux destin
Fera-t-il vivre un vieux mendiant
Ou dormir un enfant
Ou, quelque part au bord de l’eau
Au printemps tournera-t-il sur un phono

Longtemps, longtemps, longtemps
Après que les poètes ont disparu
Leur âme légère court encore dans les rues

Leur âme légère, c’est leurs chansons
Qui rendent gais, qui rendent tristes
Filles et garçons
Bourgeois, artistes
Ou vagabonds.

Longtemps, longtemps, longtemps
La la la…


Foto: Blick in den Pariser Himmel / März 2009

Ich lade Text und Melodie von Charles Trenet hier ab – um es aus dem Kopf zu bekommen (wenn ich es zum x-ten Mal vor mich hinsinge, höre ich von meinem Sohn nur noch ein genervtes „is ja gut, Mama“) – oder auch um es noch öfter zu hören…. , eine Hommage an alle – toten und lebenden – Dichter.

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